samedi 23 septembre 2017

eBike : Quel est le meilleur moteur ?

Préambule : Cet article est la traduction en français de cette page parue sur l'excellent site de E-Mountainbike Magazine  (un site anglophone "malheureusement"). Si vous parlez "so fluently", la langue de Shakespeare, je vous conseille de lire directement cet article à sa source... Il s'agit d'une traduction "quasiment texto" qui reflètent donc uniquement les avis de l'auteur. Quasiment toutes les photos sont également "empruntées" à ce site, qui regorge d'e-informations.


Un moteur est fondamental pour tout E-MTB et affecte fortement la dynamique du ride et la performance sur les chemins, bien plus que le nombre d'article ne peuvent le suggérer. Sans être en accord avec le choix et le fonctionnement de son moteur, vous ne pouvez pas vous attendre à être ébloui par un vélo. Alors, comment se faire votre propre avis sur les différents moteurs et que faut-il prendre en considération dans votre choix ?


Un coup d'œil rapide à la situation actuelle montre qu'il y a cinq acteurs principaux dans le monde du E-MTB en ce moment: BOSCH, BROSE, PANASONIC, SHIMANO et YAMAHA (par ordre alphabétique). Tous ces moteurs sont des moteurs de type "pédaliers" et sont alimentés en énergie par une batterie. Mais c'est là que les similitudes s'arrêtent. Ils ont chacun leur propre comportement, et il y a plus d'éléments de comparaison que le simple niveaux de puissance à prendre en compte pour pouvoir les évaluer les uns par rapport aux autres.


Les protagonistes



Des tests "grandeur nature", pour déterminer les qualité et les défaut de chacun des moteurs


Au cours des derniers mois, nous avons beaucoup emprunté les sentiers, en martyrisant nos vélos sur  de nombreux kilomètres, en effectuant de nombreuses heures de roulage avec plusieurs modèles de vélos simultanément, afin de tester les cinq moteurs les plus "importants", à travers des conditions variées et sur différents vélos. Grâce à ces tests intensifs sur une longue période, nous avons pu analyser les avantages et les inconvénients de chacun de ces moteurs individuellement. Ce n'est pas un test comparatif et il n'y aura pas de gagnant à proprement parler, car c'est à vous de déterminer lequel de ces moteurs vous conviendra le mieux.

Les différents fabricants de moteurs proposent aux marques de vélo, la possibilité de personnaliser le moteur (via un logiciel) en fonction du caractère du vélo. L'assistance YAMAHA n'est pas toujours la même suivant les marques et idem pour BROSE, aucun de ces deux moteurs ne sera identique. BOSCH et PANASONIC, affichent les mêmes caractéristiques sur tous les vélos qu'ils équipent quelque soit le constructeur. Il y a quelques mois, Bosch a lancé une mise à jour majeure pour son moteur Performance CX, un sujet sur lequel nous aborderons plus loin dans cet article.

Les capacités de franchissement dans les passages raides des E-MTB, dépendent de multiples facteurs : La géométrie, l'étagement des vitesses, l'accroche des pneus et la suspension. Par conséquent, vous êtes dans l'erreur, si vous pensez que ces capacités sont uniquement dues au moteur.

Chacun de ces moteurs ayant son propre "caractère", il y a d'autres facteurs à prendre en considération  que leur seule puissance, si vous voulez distinguer un moteur d'un autre...

Une question de logiciel

Il ne se passe pas une journée sans qu'un bip irritant venant de nos smartphones, nous demandant de mettre à jour telle ou telle application ou même carrément d'upgrader le système d'exploitation. Toutes ces mises à jour ont un même but : Améliorer sans arrêt la performance des logiciels. Dans le monde numérique d'aujourd'hui, c'est souvent le logiciel plutôt que le matériel qui fait les différences décisives, et vous avez exactement le même phénomène sur les E-MTB. Les fabricants de moteurs publient constamment des mises à jour logicielles destinées à améliorer leurs performances. Il y a quelques mois, Bosch a présenté un tout nouveau mode eMTB pour son moteur Performance CX, qui permet d'adapter automatiquement le niveau d'assistance en fonction du pédalage. BROSE est dans une même logique de développement continu; leur dernière mise à jour comprenait l'ajout d'un quatrième niveau d'assistance (sur les vélos ROTWILD).

Les niveaux d'assistance au pédalage ont longtemps été un sujet sensible. BROSE (sur les vélos Rotwild) et YAMAHA obligent les riders à changer fréquemment de niveau d'assistance car les moteurs ont trois ou quatre niveaux d'assistance "linéaire". D'autres fabricants ont développé leurs systèmes dans une optique permettant aux riders de rester quasiment toujours sur le même niveau d'assistance et lui permettant ainsi se rester concentré sur son pilotage. C'est la solution retenue par SHIMANO (Trail Mode), BROSE (sur les vélos SPECIALIZED) et plus récemment par BOSCH sous la forme de leur mode eMTB progressif.
En fonction de l'effort propre du pilote, le moteur, avec cette nouvelle mise à jour, offre une quantité variable de puissance, alors qu'avec les autres systèmes, le rider doit switcher souvent de mode pour adapter la puissance de l'assistance au relief ou aux difficultés rencontrées. Pour les débutants, ce mode automatique nous apparaît comme un développement très positif, car il tend vers la simplicité et permet de se concentrer sur le pilotage.

Dans le monde numérique d'aujourd'hui, c'est le logiciel plutôt que le matériel qui fait les différences décisives

La puissance n'est rien sans contrôle...

La puissance maximale n'est d'aucune utilité si elle n'est pas transférée de manière optimale au sol. Lorsque l'on démarre et que l'on roule sur un terrain technique, la puissance délivrée par le moteur doit être cohérente, sans être trop forte. Le nouveau moteur Yamaha PW-X délivre sa puissance des que l'on appui sur les manivelles, ce qui permet de démarrer sur un chemin escarpé avec beaucoup d'aisance, surtout si le sol offre suffisamment d'accroche ! Par contre, si le sol est lâche et que vous démarrez sur un chemin raide, il sera préférable de réduire le niveau d'assistance pour conserver la motricité nécessaire au franchissement. La référence pour la modulation et le contrôle sont les moteurs SHIMANO et BROSE, les autres constructeurs sont derrières.

Diesel ou essence ?

Bien sûr, aucun des moteurs ne fonctionnent avec de l'énergie fossile, mais c'est un raccourci pratique pour comparer leurs performances, surtout en terme de souplesse d'utilisation. Les moteurs PANASONIC et YAMAHA PW-X pourraient être comparés au fonctionnement d'un moteur diesel, offrant une grosse puissance et des performances respectables, même avec une faible cadence de pédalage. Par contre, si vous accélérez votre cadence de pédalage, vous sentirez qu'ils s'épuisent rapidement. BOSCH et SHIMANO sortent vainqueurs sur ce point, grâce à leurs possibilités de toujours fournir de bonnes performances dans un large éventail de cadence. BROSE est un peu en retrait, offrant moins de puissance malgré un couple nominalement plus élevé. Grâce à son moteur intégré à deux vitesses, l'offre de PANASONIC fonctionne très bien dans toutes les gammes de cadence. Cependant, les vélos avec une limite de vitesse légale à 25 km/h, auront très peu besoin de la deuxième vitesse, ce qui signifie que ce moteur particulièrement lourd est peut-être plus adapté aux vélo de type "S-Pedelecs" (NDT : VAE rapides dont la vitesse limite est fixée à 45 km/h).


Les dimensions du moteur influent sur la géométrie du cadre

Le moteur influe sur la façon dont un vélo "prend de l'angle" et sur son comportement dans des terrains techniques. Mais il y a un autre critère important en dehors de la puissance et du comportement, c'est celui des dimensions. La taille compacte du moteur SHIMANO permet actuellement aux fabricants de mieux jouer avec l'optimisation de la géométrie du vélo. Le moteur BOSCH Performance CX, est lui, sensiblement plus grand, limitant ainsi la position du pédalier et forçant ainsi les fabricants à rechercher d'autres solutions, comme les poulies pour la chaîne. 
En termes d'ergonomie, comme le "Q factor" du vélo (NDT: C'est l'écartement entre les deux pédales), il y a plus de différences, le YAMAHA PW-X est "le plus étroit" avec 168 mm, suivi de SHIMANO avec 175 mm. Le BOSCH Performance CX est à 180 mm. Encore plus large, le BROSE est à 190 mm, tandis qu'avec le moteur Panasonic on mesure à 207 mm. A noter toutefois que ce Q factor dépend des manivelles sur le vélo, de sorte qu'il peut varier d'un vélo à l'autre.
(NDT: Sur un VTT "sec", ce QFactor est en général de 168 mm)


L'autonomie de la batterie est ce que vous en faites...

La quantité de dénivelé positif que vous pouvez faire avec une batterie pleine dépend d'innombrables paramètres. Mais ce n'est pas un secret que plus de puissance a besoin de plus d'énergie. En fonction de la façon dont vous roulez, de votre cadence de pédalage, de votre terrain de jeu, du niveau d'assistance, de la capacité de la batterie et d'une tonne d'autres facteurs (NDT: Et de votre poids), vous pourrez "faire" entre 800 et 2 000 mètres de dénivelé positif. La plupart des marques proposent des batteries d'une capacité de 500 Wh, bien que le moteur BROSE puisse fonctionner avec des batteries allant jusqu'à 770 Wh selon son fabricant. Le moteur de PANASONIC est sur ce point plus  limité avec une petite batterie 432 Wh jusqu'à présent. Pour les riders qui préfèrent rouler avec une batterie de rechange, il vaut la peine de vérifier la taille de la batterie car les longs modèles sont plus difficiles à ranger dans votre sac à dos. SHIMANO et BOSCH (NDT: avec le PowerPack) ont les batteries les plus compactes, s'adaptant à un sac à dos normal.

La plupart des marques offrent des batteries de 500 Wh.

Une foultitude ou peu d'informations : La question qui divise sur les affichages

Ce sont les marques de vélo qui imposent en grande partie le choix de l'affichage. La plupart des fournisseurs de moteurs proposent une gamme de modèles de différentes tailles. Prenez SPECIALIZED, par exemple, qui a complètement abandonné l'affichage en faveur d'un simple indicateur de niveau de batterie intégré sur le tube inférieur. FLYER, qui a adopté le moteur PANASONIC, est allé dans la direction opposée, en utilisant un affichage pour afficher des tonnes d'informations. L'écran haute résolution de SHIMANO, positionné en toute sécurité derrière le guidon, incarne le meilleur compromis d'intégration, de protection et de lisibilité. Il y a une manette sur le guidon pour basculer entre les niveaux d'assistance qui est identique au levier de vitesses DI2 et sont très intuitifs.
NDT: BOSCH quant à lui proposent 3 types d'afficheurs différents. La console Intuvia (généralement fournie de base avec le vélo), le petit afficheur Purion (voir la photo) et l'imposante console Nyon qui offre une foultitude d'info, si vous êtes prêt à vous séparer d'un de vos bras :o))  

La plupart des fournisseurs de moteurs proposent une gamme de modèles d'afficheurs de différentes tailles.

Une symphonie ou un concert de rock ?

Cela peut être considéré comme un problème mineur pour certain, mais, généralement, le bruit du moteur est décisif pour de nombreux riders. Il n'est pas surprenant que les concepteurs passent du temps à essayer de trouve le son parfait d'une fermeture de porte de voiture ou du ronflement d'un moteur V8. En ce qui concerne les E-MTB, le sens commun préfère un moteur discret voir carrément silencieux. À l'heure actuelle, le moteur BROSE est l'indice de référence actuel, mais il y a de grandes variations suivant qu'il est monté sur un modèle de vélo ou sur un autre. Sur certains vélos, il est tout à fait silencieux, tandis que sur d'autres il y émet un ronronnement remarquable. En fonction de votre cadence de pédalage et de la résonance acoustique intrinsèque du cadre, BOSCH, SHIMANO et YAMAHA ont tendance à avoir des niveaux sonores assez élevés pour leurs moteurs.


Vent de face permanent au-dessus de 25 km/h

Il y a des moteurs avec lesquels vous aurez l'impression de rouler avec un fort vent de face dès que vous dépasserez la limite légale des 25 km/h, et cela est particulièrement vrai sur les modèles BOSCH et PANASONIC. La "traînée" et les frottements de leurs mécanismes internes réduit considérablement votre puissance. Le BROSE est le seul modèle sans "perte de puissance" au delà des 25 km / h ou lorsqu'il est éteint pour se transformer (autant que possible pour un vélo qui pèse autant qu'un E-MTB) en un VTT "traditionnel". Les modèles SHIMANO et YAMAHA sont également pénalisés au delà de 25 km/h, mais c'est beaucoup moins sensible que leurs homologues BOSCH et PANASONIC.

La maintenance et les révisions

Si vous rencontrez des problèmes avec votre moteur E-MTB ou si vous avez besoin d'une révision, votre premier point de contact sera le détaillant spécialisé. Ceux-ci reçoivent généralement une formation spéciale des fabricants de moteurs et / ou des marques de vélo qui les rend compétents pour accomplir certaines tâches. Si c'est un problème plus complexe, il se peut qu'il soit nécessaire de renvoyer le moteur ou la batterie au fabricant. Le calendrier des réparations dépend de la période de l'année et de la gravité du problème. Pour les mises à jour logicielles, le détaillant est de nouveau le premier point de contact. Une considération clé lors de l'achat d'un E-MTB doit être la compétence et le savoir-faire du détaillant, au delà du prix du vélo et des éventuelles remises qu'il vous accordera.

Le "mode marche" ?

Après les premiers tests effectués il y a quelques années, le concept d'un mode de marche a été largement "planqué sous le tapis" car il ne fonctionnait pas "top". Cependant, il est maintenant de retour et SHIMANO l'a re-développé avec une meilleure ergonomie et plus de puissance. De même, le mode marche de BOSCH avec l'afficheur Purion, est maintenant plus facilement accessible et donc plus utilisé. D'autres systèmes n'ont toujours pas cette fonctionnalité, soit parce qu'elle n'est pas assez puissante, soit parce que l'ergonomie est mal conçue, soit simplement parce qu'elle n'est pas présente. Concrètement, dans les chemins, même avec ces améliorations, nous utilisons finalement peu le mode marche, car la plupart des ascensions peuvent être franchies sur le vélo, et que dans les cas de passages très raide et difficile, le mode marche atteint rapidement ses limites.

Certains fabricants sont plus sensibles que d'autres dans leurs définitions des cadences de pédalage.

Cadence de pédalage

La cadence de pédalage a un impact majeur sur la façon dont le moteur délivre sa puissance. Certains fabricants (BROSE, YAMAHA PW) sont plus sensibles à la cadence que d'autres. En général, si vous roulez avec une cadence trop faible, ce ne sera pas idéal pour l'efficacité ou la consommation  d'énergie. Le spectre de cadence optimal varie d'une marque à l'autre, et il existe en fait un énorme écart entre ce que la marque préconise en théorie et la réalité. La plupart des riders n'ont pas une cadence de pédalage suffisamment rapide. Il est dommage que les marques n'aient pas encore créé un affichage complet et facile à comprendre qui montre quelle cadence de pédalage offrirait l'efficacité optimale pour le moteur. Dans le monde de l'automobile, cela est maintenant assez standard. Les sous-régimes sont indiqués en rouge et la zone d'efficacité optimale est signalée en vert.


Quel moteur est le "mieux" pour vous ?

En ce moment, il n'y a pas de moteur "mal foutu". Si vous vous concentrez principalement sur une pratique "tranquille", les cinq modèles vous satisferont pleinement. Cependant, des que vous commencerez à en demander plus à votre équipement et que vous aurez acquis suffisamment de technique de pilotage sur les sentiers, vous comprendrez que toutes les petites différences évoquées plus haut peuvent être décisives. 



Le nouveau YAMAHA PW-X est certainement le plus puissant de tous, même avec une faible cadence de pédalage. 
NDT: Il satisfera donc ceux qui recherche la puissance et de la force, et sera sans doute parfait pour les pilotes venant de la moto







Pour les plus "puritains" d'entre nous, ceux qui préfèrent une intégration efficace, la discrétisation et la gestion "naturelle" (NDT: avec un comportement se rapprochant d'un VTT "sec"), le moteur BROSE sera le bon partenaire, bien qu'il ne puisse rivaliser avec les moteurs les plus puissants. 






Le moteur PANASONIC sera certainement attrayant pour les amateurs de techno avec son grand écran et son moteur a deux vitesses intégré, mais sa capacité de batterie limite trop son autonomie. Au-delà de l'utilisation de "S-pedelec", nous ne voyons pas beaucoup d'avantages.







Le BOSCH Performance CX est certainement le moteur le plus diffusé en ce moment, et il a toujours démontré ses capacités au cours des dernières années. Grâce à la dernière version du logiciel, le mode eMTB, il est encore plus efficace sur les chemins. Cependant, ses grandes dimensions et sa résistance notable des que l'on dépasse les 25 km/h sont encore des défauts majeurs, présentant un défi supplémentaire pour les développeurs de vélo.



Offrant le moins de compromis et le plus haut niveau de compétence, le système SHIMANO STEPS E8000 n'est pas seulement le plus intuitif, mais il est également connu pour sa capacité à délivrer sa puissance (en particulier en mode Trail), et offre plus de liberté aux ingénieurs concepteurs de vélo grâce à son taille compacte et à son faible poids. En fait, cela constitue un ingrédient clé lorsque l'on doit concevoir l'E-MTB "ultime". 

Le meilleur des moteurs n'aura que peu d'intérêt si sa taille ou son poids ont un impact négatif sur la construction du vélo.

Shimano


Les conclusions du traducteur...

Vous l'aurez compris, le "gagnant" de ce test, est le SHIMANO Step 8000E, c'est le plus polyvalent et c'est aussi le dernier apparu. SHIMANO fait état de sa "toute-puissance" en offrant un moteur puissant, compact, avec une excellente ergonomie (La bonne idée de reprendre l'interface DI2).
On attend clairement la réponse de BOSCH, qui doit absolument sortir un nouveau moteur plus compact et plus ouvert,si il veut rivaliser avec SHIMANO et ne pas perdre sa position de leader.
Le moteur BROSE équipe le SPECIALIZED Levo Turbo, un des vélo leaders. C'est le plus discret et son mode de fonctionnement est le plus "proche" du comportement d'un vélo sec.
Le YAMAHA est bien à l'image de son constructeur, la puissance "brutale" est là, comme sur les motos.


Maintenant, c'est à vous de tester donc pour vous faire votre propre jugement.




Les tests de chacun des moteurs :

BOSCH, BROSE, PANASONIC, SHIMANO et YAMAHA (par ordre alphabétique)



jeudi 7 septembre 2017

eBike : Assistance Bosch, le nouveau mode eMTB

Cet été, Bosch a apporté une évolution à son assistance "Performance Line CX". Il existe désormais un nouveau mode, dénommé "eMTB". Cela faisait un moment que les Allemands, pourtant leaders incontestés sur le marché, n'avaient pas sorti de nouvelles évolutions pour le VAE. La concurrence ne restant pas en rade et avec l'arrivée de Shimano, ils se devaient de faire quelque chose pour garder leur "leader ship". C'est chose faite avec cette importante évolution.


Le comportement des différents modes d"assistance "Avant"

Pour mémoire, l'assistance Bosch proposait 5 modes distincts : Walk+ (pour la marche quand on pousse le vélo), Éco, Tour, Sport et Turbo.  Ces modes proposent une aide "constante", quels que soient la force et/ou la vitesse à laquelle on sollicite les pédales. Les niveaux d'assistance étaient étagés comme suit : Turbo 300% , Sport 200% Tour 120 %, et Eco 50%.

C'est donc au pilote de choisir lequel des modes il veut utiliser, en fonction du relief, des difficultés à franchir et des ses envies. A l'approche d'une montée, soit on décide de passer à la force des jarrets, à l'ancienne, en montant des pignons, soit on sollicite l'assistance en sélectionnant un mode offrant une "poussée" plus forte.

L’avantage d’une assistance linéaire en mode Turbo est de procurer un effet "boost" que certains apprécient. Un simple coup de pédale, permet une accélération fulgurante. 

L'inconvénient du mode Turbo, est que l'on peut être surpris par des cabrages ou des pertes de motricité du fait de la puissance de l'assistance. 

On peut aussi reprocher à l'assistance, dans les raidillons, que le mode Turbo est trop puissant, alors qu'il "manque une chouille" au mode sport.

Le mode Eco, offre lui, une assistance évoquant l'adage : Qui veut voyager loin ménage sa monture... Mais dans ce mode on peut se trouve pris au dépourvu dans le cas d'obstacle mal anticipé, l'assistance n'étant pas suffisante.

Le comportement du nouveau mode eMTB

La particularité de ce nouveau mode ? Vous l'aurez compris, c'est qu'il délivre une aide au pédalage "fluctuante", allant de 120 à 300%, en fonction de la force appliquée sur les pédales. Et couvre ainsi la plage allant du mode Tour au Turbo. 

Ce petit croquis, piqué chez Bosch, explique le principe.


Comme l'explique Bosch, sur son site (en mode publicitaire...)

"En fonction de la puissance de pédalage, l'assistance progressive s'adapte automatiquement à votre manière de pédaler. Sans changer de vitesse, le moteur, même à faible cadence, vous soutient en maintenant une performance idéale. Le démarrage en côtes raides est un jeu d'enfants et il est considérablement plus facile d'évoluer dans les passages techniques. Pour une sensation de pédalage naturelle et une performance maximale sur vos parcours."

Une dernière chose à savoir, c'est que le mode eMTB remplace le mode Sport, qui disparaît.

Les points forts du mode eMTB 

Meilleur dosage : Procure un maximum de motricité et de contrôle.
Démarrage sportif : Garantit un pédalage parfait dès le premier coup de pédale.
Dynamique améliorée : Permet d'avancer sans difficultés dans les passages techniques en montée ou en présence d'obstacles.
Se libérer de la surveillance de la console pour connaitre le mode d'assistance actuel et donc de se concentrer sur son pilotage et le plaisir de pédaler.


Et ces inconvénients... 


Dans les fortes montées, le mode Turbo permet de passer en mode "Bourinosse", ce qui peut être utile.
Ne peut être utilisé sur les longs parcours ou l'on doit privilégier l'autonomie




A mon avis (qui n'engage que moi)


J'ai fait la mise à jour avant de partir en vacances. Ça ne m'a pas coûté un sous chez dVélos à Annecy. Le temps d'aller faire le plein de bière et c'était réglé. 

Depuis, je ne quitte plus le mode eMTB : Dans les "coups de culs", l'assistance est là et ça passe. Plus besoin de quitter le sentier des yeux pour vérifier dans quel mode on est, on se concentre sur son pilotage et point barre. Personnellement, je ne suis pas du genre à vouloir finir le tour avec le plus de barres possibles restantes sur la console. Donc dans cet optique de VAE plaisir en utilisant l'assistance tout le temps, ce nouveau mode eMTB est vraiment un plus. 

Et là, ça passe ?

Sources / A lire aussi














Le sujet sur le eMTB, dans le forum VAE de VéloVert, ça fait poster.....

mardi 18 juillet 2017

eBike : Vacances d'été dans le Luberon

Au mois de Juillet, nous sommes partis avec Sophie dans le Luberon, au dessus d'Apt, dans le petit Hameau des Tourrettes (entre Apt et Bonnieux sur la route qui monte au col du Pointu). Il s'agissait de vacances familiales, et elles furent bien agréables. Cet endroit , le Luberon, mais aussi le Vaucluse au sens large, est vraiment un bel endroit et spécialement quand on roule en VTT. J'ai longtemps hésité à prendre mon Moustache, car j'ai des problèmes de dos et je me suis fait opérer d'une hernie discale au milieu du mois d’août de cette année. Pendant les vacances en Juillet, avant l'opération, je me devais donc de "rester au calme" pour ne pas risquer une mauvaise chute. Mais le petit démon rouge qui me parle (souvent) à l'oreille a eu raison de l'ange que je n'écoute pas assez souvent lui. J'ai donc pris mon vélo, en me disant que j'irais rouler en mode "Papy-cool". Evidemment, je me suis régalé, en essayant de ne pas trop abuser des bonnes choses. Je partais le matin, à la fraîche, car dès 10 heures, il fait vite trop chaud pour rouler, même sur un vélo de feignasse ;o) En même temps, l'accès aux massifs est interdit à partir de 11 heures, eu égard aux forts risques d'incendie.

C'est pas facile les vacances....

La "bâtisse" que nous avons loué pour les vacances, avec en arrière plan le Mont Ventoux...

Première sortie

Ma première sortie en VAE fut un peu aléatoire, car je suis parti un peu au pif dans les chemins. Si le début est génial, sur le plateau des Claparèdes, je me suis retrouvé rapidement dans une descente vers les Agnels, un peu trop technique pour mon état de santé. Je suis passé quand même, avec prudence en posant le pied quand c'était nécessaire. En roulant sur la piste qui me ramène au point de départ, je n'ai pas pu résister à remonter sur le plateau pour une deuxième boucle (merci l'assistance) et d'enquiller une nouvelle descente par un autre chemin partant des "Picatiers". Une première sortie, qui me met du baume au cœur, comme on dit et qui me rassure sur ma capacité à rouler. Je ne sens pas (trop) de douleur et en y allant mollo, ça devrait le faire.

Champ de lavande du côté de Buoux

Je me suis fixé toutefois deux balades à faire : Monter en haut du Mourre Nègre et aller faire un tour dans la combe de Lourmarin, ou un topo utagawa décrit une descente exceptionnelle... En attendant, je me mets en mode exploration et me régale, en roulant entre les champs de lavande, dont certains n'ont pas encore été récolté. Un matin, je roule jusque "Barbe Blanche", puis descends dans l'Aigue-Brun pour remonter de l'autre côté sur Sivergues. Je redescend ensuite en sens inverse, puis je prends un super petit chemin qui longe l'Aigue Brun jusqu’à Buoux. Superbe. Je remonte par un chemin un peu moins sympa sur l'autre berge de l'Aigue Brun, pour retrouver l'endroit ou j'ai bifurqué un peu plus tôt. Je remonte ensuite sur le plateau et je rentre tranquillement. J'ai ainsi profité de cette sortie pour me remémorer l'itinéraire qui m’amènera jusqu'à la piste DFCI, partant d'Auribeau et montant en haut du Mourre-Nègre. Au hasard des chemins, je tombe sur des panneaux de balisage de la "Grande traversée du Vaucluse" que nous avions emprunté, dans sa partie nord, avec Ludo en Septembre 2016.

Une magnifique borie sur le plateau des Claparèdes
Lumière du matin
Le single partant de derrière la maison.... Comment résister ?

La "crête" du Mourre Nègre au fond


Moustache au repos
Encore une chouette Borie, en plein milieu d'un champ de lavande

Le balisage de Grande Traversée du Vaucluse, au dessus d'Auribeau

Les Bois Sauvage

Un autre tour me trotte aussi dans la tête : Les Bois Sauvage. Nous y avions fait un passage il y a quelques années avec Ludo et Fred lors de précédentes vacances. Je me lève donc de bon matin, après avoir chargé cette trace GPS, et feu, je décolle. Le début du parcours depuis les Tourrettes jusqu’à Saignon est tranquille et assez sympa, par moment, quoique trop bitumineux à mon gout. Ensuite, l'itinéraire redescend par la route jusqu'à Apt, qu'il traverse par une trace sans intérêt. J'ai hésité à emprunter la piste cyclable, mais c'est ce qu'il faut faire. Le parcours redevient sympa ensuite avec une alternance de mono-trace et de pistes qui longe le Calavon. On arrive au Pont Julien, ou on tourne globalement vers la gauche pour entrer dans le bois sauvage. Il y a de supers passages dans du sable ou dans des minis ocres, comme ceux de Rustrel. C'est vraiment un chouette parcours. Je remonte dans le Bois Sauvage vers les Tourrettes, mais avec l'assistance, pas de problème. Je suis de retour à la maison, suffisamment tôt pour ne pas rater l'apéro du midi et en me disant qu'il faudra que je reprenne la fin du parcours dans l'autre sens pour profiter d'une belle descente...


Au fond le Ventoux dans les nuages

"Petite bicoque" sympa sous les falaises

Le village de Saignon en contre jour

Les lavandes de Saignon


Single sympa et photographe qui fait pas attention au cadrage et qu'on voit son ombre

Le pont Julien

Single

Le VTT en Luberon : Ocre et Lavande

La "Touch of Class" : Mes pédales bling-bling en or massif

VTT en Luberon

Ombres et Lumières
 
VTT en Luberon

Moustache au repos

"Mini Colorado de Rustrel" dans les Bois Sauvages


Le Luberon, c'est pas que des Oliviers....
"Mini Colorado de Rustrel" dans les Bois Sauvages



Le Mourre Nègre

Un matin ou je me lève super tôt, je jette un coup d'oeil par la fenêtre, il fait grand beau et pas encore trop chaud. Ni une, ni deux je m'équipe, prends la Gopro et décolle pour une petite balade matinale. Je remonte le sentier vers les Picatiers. Je commence à bien le connaitre à force de l'emprunter. Je réussi enfin à passer, sans poser le pied, un secteur bien empierré qui m'avait toujours résisté. C'est vraiment de bonnes sensations, je roule sans effort dans la lumière du matin, c'est magique. Je me dirige vers Barbe Blanche et décide de continuer vers Auribeau, juste pour voir..... J'emmanche la DFCI qui monte au Mourre Nègre en me disant qu'en fonction de l'usure des piles je pourrais toujours faire machine arrière et prendre un chemin qui redescend en trace directe en coupant les lacets de la DFCI. Je monte tranquillou, sans forcer et doucement en mode ECO. J'arrive au col "sans nom" côté 953 et je bifurque à gauche vers les antennes. Dans mon souvenir, il ne restait plus que trois tours de roue pour y arriver... Mais en fait non, c'est bien plus long que ca et je roule encore pendant une bonne demi-heure, avant d'arriver en haut. La vue est magnifique et il n'y a pas trop de vent, c'est chouette. En descendant du vélo, je sens que mon dos "tire" plus que d'habitude, c'est peut être pas une si bonne idée toute cette montée..... Je repars en sens inverse pour descendre. Je n'ai pas envie de redescendre par la piste, mais je n'ai pas trop regardé par ou passer... J'encape la première descente qui vient. Au début ca va, mais rapidement ca se complexifie. De la pente et un max de gros pavasses sur le chemin, pas glop. Je croise un randonneur qui me regarde bizarrement. Quelques mètres plus loin, je bloque sur une pavasse plus grosse que les autres et je passe par dessus le guidon.... Heureusement je me rattrape sans bobo, mais dans mon état, çà aurait pu être plus embêtant. je continue sur quelques mêtres en m'injuriant d'avoir pris ce chemin à la noix. Heureusement, ca devient rapidement plus simple, mais l'eau qui ruisselle à ouvert un large caniveau au milieu du chemin qui le rend maxi-chiant à rouler. Bof, c'est pas du grand vtt. J'arrive finalement dans le village d'Auribeau, toujours aussi joli et je rentre tranquillou aux Tourettes par le plateau. En rentrant je m'en veut de ne pas m'être organisé un peu mieux pour repérer une bonne descente. Et évidemment, je ne parle à personne de ma gamelle, de peur de me faire confisquer mon vélo.... :o)

La combe de Lourmarin

Une trace utagawa que je "couve" depuis plusieurs années. Je n'avais jamais eu le temps de faire ce parcours. Au hasard de discussion entre les membres de la famille, se dessine une visite au village de Lourmarin un matin, avec petit restaurant le midi. Je décide donc d'y aller en vélo en passant par ce fameux itinéraire. Je bricole un tracé sur le PC en coupant le début de la trace originale qui ne m’intéresse pas et en y collant la descente par les Bois Sauvage avant de rejoindre Bonnieux. De la, je rattrape la trace originale pour finir à Lourmarin, sur la dernière descente. Le compte rendu évoque une sévère montée avant cette descente effectuée en portage, mais, comme d'habitude, je lis en diagonal le topo....

Départ de bon matin. J'hésite à prendre ou pas la gopro, mais j'ai envie de vraiment profiter du parcours sans me prendre la tête avec les "Gopro enregistrer vidéo" et "Gopro arrêter vidéo". Finalement, je vais regretter cette décision, car cela aurait pu faire une belle vidéo, sans trop d'effort, vu les paysages et les chemins. Je pars donc directement sous les Tourettes, pour rejoindre le Bois Sauvage. Les plantations de cerisiers du "Tonton Dédé", sont à l'abandon, quel dommage qu'il est cessé son activité. La descente est avalée rapidement et conforte ce que j'avais pensé en remontant les chemins, c'est du super single et les passages dans les secteurs sableux sont vraiment supers. Je bifurque pour remonter dans le village de Bonnieux par un petit sentier entre deux murs de pierres sèches qui est absolument sensationnel. Il faut ensuite monter jusqu'en haut de Bonnieux pour rattraper la route qui descend dans la combe de Lourmarin, ou je pourrais rattraper le parcours original. Je m'en veux d'avoir tracer un peu rapidement sur l'ordi, car je dois me taper un bon bout de goudron, alors qu'il y avait des chemins dans tous les sens.

C'est vite oublié quand j'attaque la trace. Une super montée sur un magnifique single, l'assistance ronronne et je monte sans effort. Un long morceau de piste m'amène au pied du "Cap de Serre". Au loin je vois s’élever une énorme fumée. Il s'agit d'un gros incendie qui a lieu un peu plus au sud. La montée est effectivement bien raide. L'assistance demande grace par instant et je dois mettre pied à terre et pousser, heureusement pour seulement quelques mêtres. En VTT "sec", je pense que c'est un portage jusqu'au sommet, à moins d'avoir une maxi caisse. En haut, le mistral souffle et ça fait pas semblant. Je bois un canon et fait quelques photos, mais je ne traîne pas trop, malgré une vue à 360 degré sensationnelle. Le début de la descente est bien à l'image du Vaucluse en général, c'est genre cailloux land de belle taille à tous les étages. Il y a un peu de pente mais juste ce qu'il faut sans que ça parte en cacaouette. Ensuite, c'est vraiment du bonheur, un single tout lisse, ou il n'y a jamais plus de 10 mêtres tout doit, mais tout en restant facile.... Une descente que je range dans mon top 5. La classe. J'arrive à Lourmarin avec la maxi banane. Je me pose deux minutes pour souffler et sort mon tééphone de la saccoche de cadre pour appeler le reste de l'équipe que je dois retrouver pour la suite de la journée. En levant les yeux je tombe sur le Cactus qui est garé sous un gros arbre et je vois Sophie et cie qui vienne de se garer et qui parte vers le centre ville... Il y a quand même des jours ou tout va bien :o))

Petit chemin qui remonte (sec) vers Bonneiux






Au loin l'incendie fait des ravages.... :o((

Moustache sur Cairn




Un passage de la descente de rêve qui ramène sur Lourmarin

Le "Magic-single" de Buoux

Un des cousins de Sophie qui habite toute l'année au Hameau des Tourrettes est un maxi sportif : Trail, Marathon et vélo. Evidemment, il connait le coin comme sa poche. Il nous invite à une petite balade à pied tranquille. On part de Barbe-Blanche, direction l'Aigue Brun. Il veut nous montrer "La Beaume de l'eau", une grotte naturelle dans les falaises, ou a été creusé une réserve d'eau qui à la forme d'une piscine. La balade est sympa et on se marre bien. Une fois arrivé à la grotte, on se décide pour continuer un peu sur un chemin magnifique qui surplombe l'Aigue Brun en direction de Buoux. On est sur la rive gauche. Ce chemin est absolument magnifique et je sais que j'y retournerai des que possible en vélo. En plus Fred et Ludo, mon "bof", qui ont déjà été roulé, m'assure que c'est vraiment le top....
Quelques jours plus tard, l'occasion se présente, je remonte sur le plateau et je fonce vers Barbe Blanche. Je prends le GR qui descend dans l'Aigue Brun et qui rejoint Sivergues que j'ai déjà emprunté, mais je coupe sur la droite, en vue de récupérer le chemin pris pendant notre rando. Je tombe par hasard sur une pyramide en pierres sèches, puis sur une construction ronde, elle aussi en pierres sèches. Il y a vraiement des gens bizarres pour construire des trucs pareils..... Après quelques hésitations et errements (il y a vraiment des chemins et des pistes dans tous les sens), je finis par tomber sur le chemin que nous avions emprunté lors de notre rando familiale. Et je passe une bonne heure de bonheur vététesque... Ce chemin est absolument génial, roulant, montant doucement puis descendant... Arrivé en haut des falaises d'escalade de Buoux je  fais demi tour, pour prendre le même chemin dans l'autre sens. Le top ! Je retombe sur la descente dans l'Aigue Brun qui mène à Sivergues que je remonte sans souci grace à l'assistance, jusqu'à Barbe Blanche, de là, je voulais trouver un chemin qui redescende sur les Agnels. Lors de mes différentes élucubrations, j'avais déjà emprunter un morceau. Je continue donc ce chemin qui taille tout droit avec un moment deux woops que j'évite soigneusement. Je taille au hasard des bifurcations. Il ya des chemins de partout et à voir les aménagements en bois et les bosses , il doit y avoir du client qui passe par là. La fin de la descente que je prend est moins drôle, dans une trace en train de se refermer, je retombe finalement sur la piste qui me ramène en douceur aux Tourrettes. Encore une super belle balade !!!


Le "Repose Burnes" à la Beaume de l'Eau

Les gorges de l'Aigue Brun

L'auberge des Sequins vue depuis le haut des falaises de Buoux

Lavandes coupées qui sèchent tranquillement au soleil



En zoomant fort, on voit le Mont Ventoux au fond...


Pyramide de pierres sèches



Un autre "édifice" en pierres sèches, genre temple du soleil




Conclusions

Ce n'était pas la première fois que nous passions des vacances dans le Luberon. Je pense que ça ne sera pas non plus la dernière. Il y a tout ce qu'il faut pour y passer des séjours agréables. Si en plus vous êtes amateur de vieilles pierres, de vieux villages, d'huile d'olive ou si vous êtes randonneur, trialeur, cycliste ou vététiste n'hésitez pas, c'est le bonheur ce coin.... 

Et une "petite" vidéo pour finir 





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