mardi 18 juillet 2017

eBike : Vacances d'été dans le Luberon

Au mois de Juillet, nous sommes partis avec Sophie dans le Luberon, au dessus d'Apt, dans le petit Hameau des Tourrettes (entre Apt et Bonnieux sur la route qui monte au col du Pointu). Il s'agissait de vacances familiales, et elles furent bien agréables. Cet endroit , le Luberon, mais aussi le Vaucluse au sens large, est vraiment un bel endroit et spécialement quand on roule en VTT. J'ai longtemps hésité à prendre mon Moustache, car j'ai des problèmes de dos et je me suis fait opérer d'une hernie discale au milieu du mois d’août de cette année. Pendant les vacances en Juillet, avant l'opération, je me devais donc de "rester au calme" pour ne pas risquer une mauvaise chute. Mais le petit démon rouge qui me parle (souvent) à l'oreille a eu raison de l'ange que je n'écoute pas assez souvent lui. J'ai donc pris mon vélo, en me disant que j'irais rouler en mode "Papy-cool". Evidemment, je me suis régalé, en essayant de ne pas trop abuser des bonnes choses. Je partais le matin, à la fraîche, car dès 10 heures, il fait vite trop chaud pour rouler, même sur un vélo de feignasse ;o) En même temps, l'accès aux massifs est interdit à partir de 11 heures, eu égard aux forts risques d'incendie.

C'est pas facile les vacances....

La "bâtisse" que nous avons loué pour les vacances, avec en arrière plan le Mont Ventoux...

Première sortie

Ma première sortie en VAE fut un peu aléatoire, car je suis parti un peu au pif dans les chemins. Si le début est génial, sur le plateau des Claparèdes, je me suis retrouvé rapidement dans une descente vers les Agnels, un peu trop technique pour mon état de santé. Je suis passé quand même, avec prudence en posant le pied quand c'était nécessaire. En roulant sur la piste qui me ramène au point de départ, je n'ai pas pu résister à remonter sur le plateau pour une deuxième boucle (merci l'assistance) et d'enquiller une nouvelle descente par un autre chemin partant des "Picatiers". Une première sortie, qui me met du baume au cœur, comme on dit et qui me rassure sur ma capacité à rouler. Je ne sens pas (trop) de douleur et en y allant mollo, ça devrait le faire.

Champ de lavande du côté de Buoux

Je me suis fixé toutefois deux balades à faire : Monter en haut du Mourre Nègre et aller faire un tour dans la combe de Lourmarin, ou un topo utagawa décrit une descente exceptionnelle... En attendant, je me mets en mode exploration et me régale, en roulant entre les champs de lavande, dont certains n'ont pas encore été récolté. Un matin, je roule jusque "Barbe Blanche", puis descends dans l'Aigue-Brun pour remonter de l'autre côté sur Sivergues. Je redescend ensuite en sens inverse, puis je prends un super petit chemin qui longe l'Aigue Brun jusqu’à Buoux. Superbe. Je remonte par un chemin un peu moins sympa sur l'autre berge de l'Aigue Brun, pour retrouver l'endroit ou j'ai bifurqué un peu plus tôt. Je remonte ensuite sur le plateau et je rentre tranquillement. J'ai ainsi profité de cette sortie pour me remémorer l'itinéraire qui m’amènera jusqu'à la piste DFCI, partant d'Auribeau et montant en haut du Mourre-Nègre. Au hasard des chemins, je tombe sur des panneaux de balisage de la "Grande traversée du Vaucluse" que nous avions emprunté, dans sa partie nord, avec Ludo en Septembre 2016.

Une magnifique borie sur le plateau des Claparèdes
Lumière du matin
Le single partant de derrière la maison.... Comment résister ?

La "crête" du Mourre Nègre au fond


Moustache au repos
Encore une chouette Borie, en plein milieu d'un champ de lavande

Le balisage de Grande Traversée du Vaucluse, au dessus d'Auribeau

Les Bois Sauvage

Un autre tour me trotte aussi dans la tête : Les Bois Sauvage. Nous y avions fait un passage il y a quelques années avec Ludo et Fred lors de précédentes vacances. Je me lève donc de bon matin, après avoir chargé cette trace GPS, et feu, je décolle. Le début du parcours depuis les Tourrettes jusqu’à Saignon est tranquille et assez sympa, par moment, quoique trop bitumineux à mon gout. Ensuite, l'itinéraire redescend par la route jusqu'à Apt, qu'il traverse par une trace sans intérêt. J'ai hésité à emprunter la piste cyclable, mais c'est ce qu'il faut faire. Le parcours redevient sympa ensuite avec une alternance de mono-trace et de pistes qui longe le Calavon. On arrive au Pont Julien, ou on tourne globalement vers la gauche pour entrer dans le bois sauvage. Il y a de supers passages dans du sable ou dans des minis ocres, comme ceux de Rustrel. C'est vraiment un chouette parcours. Je remonte dans le Bois Sauvage vers les Tourrettes, mais avec l'assistance, pas de problème. Je suis de retour à la maison, suffisamment tôt pour ne pas rater l'apéro du midi et en me disant qu'il faudra que je reprenne la fin du parcours dans l'autre sens pour profiter d'une belle descente...


Au fond le Ventoux dans les nuages

"Petite bicoque" sympa sous les falaises

Le village de Saignon en contre jour

Les lavandes de Saignon


Single sympa et photographe qui fait pas attention au cadrage et qu'on voit son ombre

Le pont Julien

Single

Le VTT en Luberon : Ocre et Lavande

La "Touch of Class" : Mes pédales bling-bling en or massif

VTT en Luberon

Ombres et Lumières
 
VTT en Luberon

Moustache au repos

"Mini Colorado de Rustrel" dans les Bois Sauvages


Le Luberon, c'est pas que des Oliviers....
"Mini Colorado de Rustrel" dans les Bois Sauvages



Le Mourre Nègre

Un matin ou je me lève super tôt, je jette un coup d'oeil par la fenêtre, il fait grand beau et pas encore trop chaud. Ni une, ni deux je m'équipe, prends la Gopro et décolle pour une petite balade matinale. Je remonte le sentier vers les Picatiers. Je commence à bien le connaitre à force de l'emprunter. Je réussi enfin à passer, sans poser le pied, un secteur bien empierré qui m'avait toujours résisté. C'est vraiment de bonnes sensations, je roule sans effort dans la lumière du matin, c'est magique. Je me dirige vers Barbe Blanche et décide de continuer vers Auribeau, juste pour voir..... J'emmanche la DFCI qui monte au Mourre Nègre en me disant qu'en fonction de l'usure des piles je pourrais toujours faire machine arrière et prendre un chemin qui redescend en trace directe en coupant les lacets de la DFCI. Je monte tranquillou, sans forcer et doucement en mode ECO. J'arrive au col "sans nom" côté 953 et je bifurque à gauche vers les antennes. Dans mon souvenir, il ne restait plus que trois tours de roue pour y arriver... Mais en fait non, c'est bien plus long que ca et je roule encore pendant une bonne demi-heure, avant d'arriver en haut. La vue est magnifique et il n'y a pas trop de vent, c'est chouette. En descendant du vélo, je sens que mon dos "tire" plus que d'habitude, c'est peut être pas une si bonne idée toute cette montée..... Je repars en sens inverse pour descendre. Je n'ai pas envie de redescendre par la piste, mais je n'ai pas trop regardé par ou passer... J'encape la première descente qui vient. Au début ca va, mais rapidement ca se complexifie. De la pente et un max de gros pavasses sur le chemin, pas glop. Je croise un randonneur qui me regarde bizarrement. Quelques mètres plus loin, je bloque sur une pavasse plus grosse que les autres et je passe par dessus le guidon.... Heureusement je me rattrape sans bobo, mais dans mon état, çà aurait pu être plus embêtant. je continue sur quelques mêtres en m'injuriant d'avoir pris ce chemin à la noix. Heureusement, ca devient rapidement plus simple, mais l'eau qui ruisselle à ouvert un large caniveau au milieu du chemin qui le rend maxi-chiant à rouler. Bof, c'est pas du grand vtt. J'arrive finalement dans le village d'Auribeau, toujours aussi joli et je rentre tranquillou aux Tourettes par le plateau. En rentrant je m'en veut de ne pas m'être organisé un peu mieux pour repérer une bonne descente. Et évidemment, je ne parle à personne de ma gamelle, de peur de me faire confisquer mon vélo.... :o)

La combe de Lourmarin

Une trace utagawa que je "couve" depuis plusieurs années. Je n'avais jamais eu le temps de faire ce parcours. Au hasard de discussion entre les membres de la famille, se dessine une visite au village de Lourmarin un matin, avec petit restaurant le midi. Je décide donc d'y aller en vélo en passant par ce fameux itinéraire. Je bricole un tracé sur le PC en coupant le début de la trace originale qui ne m’intéresse pas et en y collant la descente par les Bois Sauvage avant de rejoindre Bonnieux. De la, je rattrape la trace originale pour finir à Lourmarin, sur la dernière descente. Le compte rendu évoque une sévère montée avant cette descente effectuée en portage, mais, comme d'habitude, je lis en diagonal le topo....

Départ de bon matin. J'hésite à prendre ou pas la gopro, mais j'ai envie de vraiment profiter du parcours sans me prendre la tête avec les "Gopro enregistrer vidéo" et "Gopro arrêter vidéo". Finalement, je vais regretter cette décision, car cela aurait pu faire une belle vidéo, sans trop d'effort, vu les paysages et les chemins. Je pars donc directement sous les Tourettes, pour rejoindre le Bois Sauvage. Les plantations de cerisiers du "Tonton Dédé", sont à l'abandon, quel dommage qu'il est cessé son activité. La descente est avalée rapidement et conforte ce que j'avais pensé en remontant les chemins, c'est du super single et les passages dans les secteurs sableux sont vraiment supers. Je bifurque pour remonter dans le village de Bonnieux par un petit sentier entre deux murs de pierres sèches qui est absolument sensationnel. Il faut ensuite monter jusqu'en haut de Bonnieux pour rattraper la route qui descend dans la combe de Lourmarin, ou je pourrais rattraper le parcours original. Je m'en veux d'avoir tracer un peu rapidement sur l'ordi, car je dois me taper un bon bout de goudron, alors qu'il y avait des chemins dans tous les sens.

C'est vite oublié quand j'attaque la trace. Une super montée sur un magnifique single, l'assistance ronronne et je monte sans effort. Un long morceau de piste m'amène au pied du "Cap de Serre". Au loin je vois s’élever une énorme fumée. Il s'agit d'un gros incendie qui a lieu un peu plus au sud. La montée est effectivement bien raide. L'assistance demande grace par instant et je dois mettre pied à terre et pousser, heureusement pour seulement quelques mêtres. En VTT "sec", je pense que c'est un portage jusqu'au sommet, à moins d'avoir une maxi caisse. En haut, le mistral souffle et ça fait pas semblant. Je bois un canon et fait quelques photos, mais je ne traîne pas trop, malgré une vue à 360 degré sensationnelle. Le début de la descente est bien à l'image du Vaucluse en général, c'est genre cailloux land de belle taille à tous les étages. Il y a un peu de pente mais juste ce qu'il faut sans que ça parte en cacaouette. Ensuite, c'est vraiment du bonheur, un single tout lisse, ou il n'y a jamais plus de 10 mêtres tout doit, mais tout en restant facile.... Une descente que je range dans mon top 5. La classe. J'arrive à Lourmarin avec la maxi banane. Je me pose deux minutes pour souffler et sort mon tééphone de la saccoche de cadre pour appeler le reste de l'équipe que je dois retrouver pour la suite de la journée. En levant les yeux je tombe sur le Cactus qui est garé sous un gros arbre et je vois Sophie et cie qui vienne de se garer et qui parte vers le centre ville... Il y a quand même des jours ou tout va bien :o))

Petit chemin qui remonte (sec) vers Bonneiux






Au loin l'incendie fait des ravages.... :o((

Moustache sur Cairn




Un passage de la descente de rêve qui ramène sur Lourmarin

Le "Magic-single" de Buoux

Un des cousins de Sophie qui habite toute l'année au Hameau des Tourrettes est un maxi sportif : Trail, Marathon et vélo. Evidemment, il connait le coin comme sa poche. Il nous invite à une petite balade à pied tranquille. On part de Barbe-Blanche, direction l'Aigue Brun. Il veut nous montrer "La Beaume de l'eau", une grotte naturelle dans les falaises, ou a été creusé une réserve d'eau qui à la forme d'une piscine. La balade est sympa et on se marre bien. Une fois arrivé à la grotte, on se décide pour continuer un peu sur un chemin magnifique qui surplombe l'Aigue Brun en direction de Buoux. On est sur la rive gauche. Ce chemin est absolument magnifique et je sais que j'y retournerai des que possible en vélo. En plus Fred et Ludo, mon "bof", qui ont déjà été roulé, m'assure que c'est vraiment le top....
Quelques jours plus tard, l'occasion se présente, je remonte sur le plateau et je fonce vers Barbe Blanche. Je prends le GR qui descend dans l'Aigue Brun et qui rejoint Sivergues que j'ai déjà emprunté, mais je coupe sur la droite, en vue de récupérer le chemin pris pendant notre rando. Je tombe par hasard sur une pyramide en pierres sèches, puis sur une construction ronde, elle aussi en pierres sèches. Il y a vraiement des gens bizarres pour construire des trucs pareils..... Après quelques hésitations et errements (il y a vraiment des chemins et des pistes dans tous les sens), je finis par tomber sur le chemin que nous avions emprunté lors de notre rando familiale. Et je passe une bonne heure de bonheur vététesque... Ce chemin est absolument génial, roulant, montant doucement puis descendant... Arrivé en haut des falaises d'escalade de Buoux je  fais demi tour, pour prendre le même chemin dans l'autre sens. Le top ! Je retombe sur la descente dans l'Aigue Brun qui mène à Sivergues que je remonte sans souci grace à l'assistance, jusqu'à Barbe Blanche, de là, je voulais trouver un chemin qui redescende sur les Agnels. Lors de mes différentes élucubrations, j'avais déjà emprunter un morceau. Je continue donc ce chemin qui taille tout droit avec un moment deux woops que j'évite soigneusement. Je taille au hasard des bifurcations. Il ya des chemins de partout et à voir les aménagements en bois et les bosses , il doit y avoir du client qui passe par là. La fin de la descente que je prend est moins drôle, dans une trace en train de se refermer, je retombe finalement sur la piste qui me ramène en douceur aux Tourrettes. Encore une super belle balade !!!


Le "Repose Burnes" à la Beaume de l'Eau

Les gorges de l'Aigue Brun

L'auberge des Sequins vue depuis le haut des falaises de Buoux

Lavandes coupées qui sèchent tranquillement au soleil



En zoomant fort, on voit le Mont Ventoux au fond...


Pyramide de pierres sèches



Un autre "édifice" en pierres sèches, genre temple du soleil




Conclusions

Ce n'était pas la première fois que nous passions des vacances dans le Luberon. Je pense que ça ne sera pas non plus la dernière. Il y a tout ce qu'il faut pour y passer des séjours agréables. Si en plus vous êtes amateur de vieilles pierres, de vieux villages, d'huile d'olive ou si vous êtes randonneur, trialeur, cycliste ou vététiste n'hésitez pas, c'est le bonheur ce coin.... 

Et une "petite" vidéo pour finir 





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